Des surliquidités à l'economie de la pierre

Des surliquidités à l'economie de la pierre

L’accélération de la croissance depuis 2001 ne constitue pas la preuve d’une bonne gestion. Elle est compatible avec une accumulation de déséquilibres notamment dans les domaines industriel, socio-territorial et financier.

Hassan Benabderrazik

Entre recherche et crise des sciences sociales

Entre recherche et crise des sciences sociales

Mon intervention tournera autour des effets des politiques publiques, du statut social de l’enseignant chercheur, de la communauté scientifique et de son rôle dans l’institution universitaire, enfin, de la crise de la production scientifique.

Des surliquidités à l'economie de la pierre

Des surliquidités à l'economie de la pierre

L’avènement du nouveau règne a coïncidé avec (et, en partie entraîné) un renversement des données macro-économiques, dont l’entière mesure n’a pas été prise. Suivant deux décennies de ‘’pénurie’’ en devises, l’économie marocaine connaît une donne diamétralement opposée, marquée par un ‘’excédent’’ de son compte courant et de son compte capital et par une accumulation des réserves de change.

Quel Modèle Economique pour le Maroc ?

Quel Modèle Economique pour le Maroc ?

L’Etat marocain est resté longtemps en panne de projet économique. Il s’est limité à suivre les recommandations des bailleurs. A mes yeux, la situation a changé avec le nouveau règne. L’Etat a adopté un modèle de référence.
Nos territoires sont-ils attractifs ?

Nos territoires sont-ils attractifs ?

Dans le contexte d’une économie qui se mondialise, le Maroc s’ouvre aux investissements étrangers. Quelle capacité de séduction le pays possède-t-il? Quelle attractivité chacune des régions affiche-t-elle ?
Mettre en place de nouveaux leviers

Mettre en place de nouveaux leviers

Dompter le clientélisme, le défi des transitions économiques

Dompter le clientélisme, le défi des transitions économiques

Les rentes procurent partout beaucoup d’avantages pour pouvoir, un jour, être entièrement abolies. La réussite des pays émergents tenait à des stratégies de niches sur des créneaux lucratifs au sein des chaînes de production de valeur transnationales. Il était possible, avec une forte croissance globale, de protéger les rentes des élites nationales. Aujourd’hui, la globalisation « en réseaux » produit également une valeur ajoutée « globale », mais les conditions ont changé.
Entretien avec BRANKO MILANOVIC : Des inégalités et des rentes

Entretien avec BRANKO MILANOVIC : Des inégalités et des rentes

Branko Milanovic est un économiste dont le parcours est tellement riche qu’il serait illusoire de cerner tous les aspects de ses travaux en ces quelques lignes. Il est reconnu cependant sur le plan international comme étant le spécialiste des inégalités, pas toutes, tient-il lui-même à le préciser, mais plus spécifiquement les « inégalités de revenus ». Branko Milanovic a été, pendant de nombreuses années, un expert en développement à la Banque mondiale. Dans son livre publié en 2011, Les nantis et les démunis, il raconte comment l’inégalité entre les pays était beaucoup plus grande que les inégalités en leur sein. Il démontre que 60% du revenu d’une personne est déterminé par l’endroit où elle est née.
La rente financière : une dérive du capitalisme contemporain

La rente financière : une dérive du capitalisme contemporain

Au tournant des années 80, la financiarisation de l’économie bouleversa profondément le rapport de force entre l’industrie et la finance. En faisant miroiter l’illusion de la rente financière pour tous, la finance s’était accaparée alors une grande partie des richesses et avait imposé sa vision de la gouvernance d’entreprise. La crise économico-financière de 2008 révèlerait en fait que la rente financière portait en elle les germes de la spéculation et des crises financières, économiques, sociales et environnementales.

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