La place et les complémentarités du privé

La place et les complémentarités du privé

Parmi les problématiques de la gouvernance éducative au Maroc figure la place de l’enseignement privé dans la politique éducative de l’État. Celle-ci n’est évidente ni dans le contexte de l’enseignement supérieur, ni dans celui du secondaire, et ce, malgré la présence des orientations stratégiques dans la Charte nationale d’éducation et de formation. Sur la base de deux focus groupes, qui ont réuni les 20 et 22 janvier 2015 au siège du Cesem/HEM à Rabat, différents experts et intervenants de l’éducation, nous proposons des éclairages quant à la place de l’enseignement privé et sur les attentes du public en termes de reconnaissance du privé et de complémentarité public-privé.
La gouvernance du SEEF : Régionalisation, désétatisation et désidéologisation

La gouvernance du SEEF : Régionalisation, désétatisation et désidéologisation

Toute réforme réside dans la gouvernance et la formation de ses acteurs. Quatre principes sous-tendent la réforme du Système d’Enseignement, d’Éducation et de Formation (SEEF) : elle doit d’abord être pensée au niveau de la région, se fonder sur la responsabilisation des chefs d’établissement ; réussir la coordination et l’harmonisation par l’État et veiller à la formation continue de l’ensemble du personnel chargé de sa gouvernance.
L’unité de base au cœur du système éducatif

L’unité de base au cœur du système éducatif

Partant de son expérience dans la gouvernance du système éducatif, au niveau micro (structure d’affiliation) et macro (instances de représentation), l’auteur nous livre sa vision d’une meilleure gouvernance de l’école mettant l’unité de base au cœur du système.
Témoignage sur la décentralisation de l’école

Témoignage sur la décentralisation de l’école

Tijania fertat est une voix entièrement légitime pour parler de gouvernance. Elle vient de publier un livre inhabituel. Rares, en effet, les responsables et gestionnaires de notre système éducatif qui ont eu l’idée de rapporter leur expérience et leur témoignage au débat public. Le livre comporte un ensemble riche de données monographiques intéressantes sur l’académie de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër (RSZZ). C’est aussi le récit du parcours d’une femme, la première à être nommée à cette responsabilité en 2003 parmi les seize directeurs d’académie. Nous l’avons interrogée.Ci-dessous ses réponses en guise de témoignage.
La place de l'enseignant dans les politiques publiques

La place de l'enseignant dans les politiques publiques

Quelles politiques publiques pour attirer les meilleures compétences vers l’enseignement ? Une étude de la Banque mondiale « SABER » a identifié des objectifs que les politiques éducatives devraient rechercher. Elle concerne à ce jour sept pays de la région MENA ; ses conclusions proposent des pistes importantes. SABER-enseignant pour le Maroc est prévu en 2015.
École-Parents : quel modèle collaboratif pour le Maroc?

École-Parents : quel modèle collaboratif pour le Maroc?

Quelle corrélation peut-on faire entre la situation actuelle du rendement scolaire et celle relative à l’engagement éducatif parental ? Quel modèle collaboratif théorique proposer pour améliorer la réussite scolaire et activer l’engagement éducatif parental ?
Pour une responsabilité sociétale des universités

Pour une responsabilité sociétale des universités

L’université, au-delà de sa mission première (la diffusion du savoir), doit jouer un rôle éthique et être un moteur de développement pour sa région. Peut-on transposer la notion de « responsabilité sociale des entreprises » au monde universitaire ? Plusieurs universités internationales semblent s’être inscrites dans une telle démarche. La responsabilité sociétale des universités (RSU) impose un changement de paradigme : le concept de « contrat social » relie désormais l’université à son environnement.
La gestion de l'alphabétisation au Maroc : Quelles valeurs sont transmises aux adultes ?

La gestion de l'alphabétisation au Maroc : Quelles valeurs sont transmises aux adultes ?

L’analphabétisme au Maroc demeure parmi les grandes pannes de la société. Le manque à gagner, engendré par 1% d’analphabètes (en 2010) est de 10,3 milliards de dirhams en termes de PIB, et 1,3% de taux de croissance (étude financée par l’UE). Cet article analyse quelques aspects de gestion et de gouvernance actuels et les futurs programmes d’alphabétisation.
Entretien avec LE MINISTRE BELMOKHTAR : Entre impératif stratégique et contraintes de gestion

Entretien avec LE MINISTRE BELMOKHTAR : Entre impératif stratégique et contraintes de gestion

Convaincu qu’il n’y a pas de solution idéale, mais des solutions meilleures et réalisables, Rachid Belmokhtar nous révèle sa démarche ´ de rupture raisonnée, pas brutale ni totale ª. Après des consultations au sommet et ‡ la base, vingt-trois mesures ont été retenues, à prendre progressivement, les unes dépendant parfois des autres, pour répondre aux urgences, préparer les bases du changement et incorporer une évaluation permanente. D’abord, l’installation de relais de proximité. Le primaire ne peut attendre, il aura la primeur des restructurations tant sur le contenu que l’organisation. Mais, la refonte affecte tous les niveaux ‡ court et moyen terme, l’aboutissement final de la réforme étant mis à la borne 2030.

Entretien avec JEAN-PIERRE CHAUFFOUR : Économie du savoir, société ouverte et richesse immatérielle

L’économie du savoir pour le développement constitue désormais une orientation actuelle majeure dans les politiques, en ce sens qu’elle contribue de plus en plus à la croissance et à la richesse des nations. À quelles conditions ? Quels sont les mécanismes sous-tendant son institutionnalisation ? Il s’avère que l’économie du savoir peut permettre notamment un rattrapage rapide des pays émergents vers le niveau de vie des pays les plus développés. Une des conditions pour y arriver semble être l’ouverture en matière sociale et politique, mais dans le même temps, une logique qui reconnait le recours aux solutions de marché et solutions politiques.

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