Dépassons le smig démocratique
Le lendemain de l’élection à main levée des présidents des douze régions issues du nouveau découpage territorial du Maroc, je suis monté dans un taxi. Le chauffeur, excédé, me fit part tout de suite de sa désillusion : « Mais à quoi sert le vote ? A quoi servent ces élections ? ». Derrière cette colère spontanée, le sentiment que, par leurs alliances, tractations, tactiques et calculs à géométrie variable, les élites partisanes ne représentent plus que leurs intérêts, non la volonté du simple électeur.