En quête d’une efficacité industrielle

En quête d’une efficacité industrielle

Le Maroc offre un cas d’école dans la façon avec laquelle l’action de coordination de l’État, à travers la politique industrielle, a été transformée dans le contexte de la libéralisation, afin de continuer à servir les objectifs de canalisation de la rente, du contrôle du secteur privé et de l’exercice du pouvoir. Les points d’entrée et d’influence de l’État n’ont pas beaucoup changé malgré l’émergence de nouveaux instruments.
Finance islamique au Maroc : double retard

Finance islamique au Maroc : double retard

La finance islamique se décline en trois compartiments : la banque, le takaful (l’assurance) et les marchés des capitaux incluant les fonds d’investissements islamiques et les sukuks (certificats d’investissement). Le Maroc a pris du retard dans ce domaine mais gare à la précipitation ! Une politique cohérente et coordonnée est nécessaire pour pouvoir drainer les opportunités de ce secteur.
Un cas de coordination agile : Les clusters numériques

Un cas de coordination agile : Les clusters numériques

Depuis 2008 est née une initiative porteuse d'espoir, Maroc Numeric Cluster, dont le nom évoque une coordination territoriale et discrète et nécessaire, par opposition aux plans. Le terme cluster fait cependant office de « boite noîre ». Comment ces outils de coordination sont-ils générés, quels sont les principes communs à leur développement et pourquoi sont-ils particulièrement efficaces dans le monde numérique ?
Capital-Risque

Capital-Risque

Le capital-risque est un mode de financement qui consiste à apporter des fonds aux jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de développement. Dans ce papier, nous examinons les caractéristiques du capital-risque, les acteurs qui entrent en jeu dans le cycle de financement et les facteurs pouvant jouer le rôle de freins voire de leviers quant à son émergence, notamment en termes de coordination de politique publique d’innovation.

Eau: une coordination à plusieurs cycles

Eau: une coordination à plusieurs cycles

D’une coordination hiérarchique à une coordination partenariale en transitant par plusieurs expériences mitigées de coordination participative, la politique et la gestion de l’eau est le domaine qui explicite au mieux les hésitations et évolutions enregistrées au Maroc.
Sisyphe le maghrébin

Sisyphe le maghrébin

Le Maghreb économique ou l’éternel recommencement. L’histoire de cette entité est jalonnée par une constante inamovible : des discours unionistes à outrance et des actes concrets qui les contredisent aussitôt !
À propos des incoordinations maghrébines

À propos des incoordinations maghrébines

Auteur de La martingale algérienne, réflexions sur une crise (Éditions Al Barzakh), Abderrahman Hadj-Nacer ne mâche pas ses mots. Il dissèque à la manière de l’économètre qu’il est les sources des incoordinations maghrébines. Hadj-Nacer affirme : « Nous ne sommes pas encore maîtres de nos destinées. » Pourtant, il n’est pas pessimiste ; à regarder ce qui se passe ici et ailleurs, il dit : « Il y a de l’espoir ! »
Coordonner :Le marché intégré de l’électricité

Coordonner :Le marché intégré de l’électricité

Les ressources énergétiques sont inégalement réparties au Maghreb, d’où l’importance d’une coordination des politiques énergétiques. Secteur structurellement et culturellement marqué par le monopole public, la tentative de sa redéfinition s’avère difficile. La mise en place progressive d’un marché maghrébin de l’électricité avance peu. Les problèmes politiques demeurent un obstacle insurmontable.

Nadia Benalouache

M. Berrada : la crise nous oblige à plus de cohérence

M. Berrada : la crise nous oblige à plus de cohérence

L’entretien avec Mohamed Berrada, économiste, homme d’affaires, et ancien ministre des Finances est un véritable voyage entre l’économie, la philosophie, les questions d’entreprise, les problèmes socio–politiques et sociaux. Pour parler de la coordination selon lui il faut d’abord avoir une vision globale, c’est-à-dire analyser les liens entre les phénomènes, chaque partie étant en interaction avec les autres. La perte de repères en matière de pensée économique provient principalement d’après M. Berrada du fait qu’on ne regarde pas suffisamment les liens, on ne perçoit pas les phénomènes dans leur globalité.

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