Les chiffres de la performance sociale

Les chiffres de la performance sociale

Outre la performance financière, la RSE a induit une nouvelle dimension de la performance relative à la capacité de l’entreprise à gérer ses parties prenantes. Elle est évaluée à travers l’utilisation d’indicateurs des impacts sociaux et environnementaux. Les études sur les interactions entre la performance RSE et celle financière ne permettent pas de conclure à l’existence d’une relation entre les deux types.
ISO 26000 : les lignes qui font bouger les lignes

ISO 26000 : les lignes qui font bouger les lignes

C’est la première fois que l’ISO crée une norme de gouvernance en publiant, au niveau international, des lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale. Hissée au rang des normes internationales publiques, l’ISO 26000, norme d’origine privée, est devenue de fait opposable, car les gouvernements et organisations internationales, associés ou consultés, par un partenariat au plus haut niveau, en ont validé le principe, le processus et le résultat.
RSE : Itinéraire infernal d’un «Concept»

RSE : Itinéraire infernal d’un «Concept»

La RSE est d’abord un label, qui s’est déployé dans un contexte anglo-saxon autour de la social responsability accounting1, le tissu économique marocain étant dominé par les PME/PMI et de multiples déficits. La RSE originelle dans le contexte majoritaire marocain ne peut être au mieux qu’une chimère, au pire qu’un camouflage des enjeux véritables de l’entreprise.
La RSE en mode méditerranéen

La RSE en mode méditerranéen

Le concept d’encastrement signifie l’intégration des faits économiques à l’intérieur des faits sociaux. La RSE ne peut se penser indépendamment du contexte dans lequel l’entreprise est encastrée. Les valeurs des sociétés méditerranéennes se confondent avec la logique patrimoniale. L’éthos méditerranéen amène le dirigeant à posséder une responsabilité sociale de proximité.
Les cinq générations de la RSE

Les cinq générations de la RSE

De nombreux ouvrages portent sur la RSE et le développement durable en contexte organisationnel. Certains posent des questions en se référant à des recherches vieilles de plusieurs décennies. Il s’avère que ces réflexions, essentielles, permettent de réexaminer sous un autre jour les différentes voies qui s’en dégagent. Il convient d’examiner les façons dont les chercheurs et les praticiens ont intégré ces questionnements pour s’en inspirer.

Les partitions de la coordination

Règles, discrétion, cohérence, convergence, interdépendance ? Autant de dimensions à clarifier pour appréhender ce concept de coordination devenu incontournable. Qu’une certaine forme de coordination puisse être utile et souhaitable ne veut pas dire que toute coordination est bénéfique. Faut-il alors la structurer au sein d’un cadre de règles formelles ou la laisser au libre arbitre des acteurs ?
Les pratiques de coordination chez les autres

Les pratiques de coordination chez les autres

Les politiques publiques se déclinent souvent sous un aspect stratégique et se définissent par des actions coordonnées, mises en œuvre par des institutions et/ou des administrations pour faire évoluer ou modifier une situation. Elles utilisent un ensemble de moyens pour agir avec efficacité sur des variables structurelles ou conjoncturelles dans la perspective de réaliser des objectifs préalablement identifiés. Ces variables peuvent se situer au carrefour de plusieurs domaines, acteurs et motivations.

Quelle coordination loin de l’exception marocaine ?

Quelle coordination loin de l’exception marocaine ?

La transition politique au Maroc n’a pas produit beaucoup d’idées en matière de réformes économiques. En attendant, le préalable à la cohérence d’ensemble des réformes économiques est celui de la correction des prix relatifs, le deuxième chantier concerne le déploiement des forces du marché pour une utilisation plus efficiente de la ressource humaine, le troisième est une restructuration des dépenses publiques
Le profil d’un coordonnateur en chef

Le profil d’un coordonnateur en chef

Abdelaziz Meziane Belfquih, le Conseiller royal défunt était devenu, au fil de son parcours sur les vingt dernières années, le coordonnateur en chef des politiques économiques de l’État marocain. Au cours du règne de Mohammed VI, la « touche » Meziane Belfquih est apparue dans la politique dite des grands chantiers. Sa disparition révèle un déficit de coordination nonobstant toutes les institutions prétendument mises en place à cet effet.
Budget : Les institutions et les incertitudes

Budget : Les institutions et les incertitudes

Quels liens doit-on établir entre une politique visant le réglage conjoncturel et une politique qui vise à introduire des réformes profondes : institutionnelles et structurelles ? Quels instruments de politique économique privilégier devant cette situation ? Quelle coordination et à quelles conditions cette coordination est-elle possible ? Au Maroc, celle-ci reste en deçà de ce qui doit être fait.

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