Mais à quoi sert la recherche ?

En ce début d’année, et après un mois de décembre riche en évènements, j’ai envie de partager aujourd’hui ce que, selon moi, la recherche en sciences de gestion (ou en management) devrait être. Que l’on s’intéresse aux entreprises familiales, aux entrepreneurs, aux questions de genre ou aux pratiques des entreprises, nos travaux ne peuvent et ne doivent être conçus que comme faisant partie d’une science de l’action, le plus souvent collective (Hatchuel, 2012).

Méthodologie de recherche : Regard épistémologique (1)

En sciences de gestion, trois grands paradigmes sont traditionnellement distingués : le positivisme, le constructivisme et l’interprétativisme.

Le positivisme a pour projet d’expliquer la réalité en lui donnant une essence propre. Autrement dit, la réalité existerait en dehors de celui qui l’observe et possèderait une ontologie absolue.

Le constructivisme a pour projet de co-construire la réalité avec les acteurs. Cette réalité est ainsi subjective et dépendante du système observant et ne peut exister en dehors de lui.       

Comment faire les bons choix ? Partie 1

Je travaille actuellement au lancement d’un projet de recherche sur l’optimisation du processus de prise de décision logistique. Dans mes articles de blog qui suivent je me propose de partager quelques notions intéressantes sur ce sujet que je trouve très passionnant ! Eventuellement, nous pourrions extraire de cette discussion quelques enseignements utiles pour nos prises de décisions quotidiennes.

Le savant et l’entrepreneur

La rencontre orchestrée par la chaîne marocaine 2M, et annoncée comme exceptionnelle, entre le penseur Abdellah Laroui et le publicitaire Noureddine Ayouch, à la faveur de la polémique lancée par ce dernier sur l’institutionnalisation de la darija, est révélatrice d’une séquence civilisationnelle : le savant et l’entrepreneur[1] en face-à-face.

Ces coéquipiers bons à rien…

On dit que dans une équipe, il y a ceux qui bossent et puis ceux qui se cachent derrière. C’est une problématique particulièrement préoccupante en pédagogie mais que l’on peut retrouver également au sein des projets d’équipe dans un contexte professionnel. En tant que professeur, j’éprouve de réelles difficultés à évaluer la contribution de chaque étudiant à la réalisation d’un travail de groupe à l’extérieur de la salle de classe.

Le Net au secours des demandeurs d’emploi

Depuis le début de ce blog consacré à l’emploi, les données n’ont  pas été suffisamment généreuses pour permettre une  ambiance réconfortante. Le domaine de l’emploi demeure en double état de crise chez nous et au niveau international ; les réponses sont partout insuffisantes. Doit-on se plier à cette fatalité ? Certes non,  partout existe heureusement une certaine détermination  qui défie cette donnée globale y compris au Maroc.

La société de la surinformation

Entre Snowden et la CIA, le sniper de Targuist et la gendarmerie royale, le militant révélateur de Danielgate et la garde rapprochée du roi, l’humoriste Bassem Youssef et le général Abdelfattah Sissi en Egypte, un ordre ancien vacille. Qui surveille qui, aujourd’hui ? Qui a le pouvoir de déstabiliser qui, le citoyen fortement connecté ou les institutions partiellement déconnectées ? Qu’est-ce qui pèse plus lourd dans la balance, la puissance spectaculaire des autorités en place ou la puissance virale d’individus hyperinformés ?

Crowdfunding ou love money ?

Le financement participatif (crowdfunding ou financement par la foule) prend de l’ampleur, les plateformes en ligne se multiplient et les états tentent de réguler ce nouvel acteur de la chaîne du financement. Si l’on écoute Joachim Dupont, le PDG de Anaxago, une plateforme française, le financement participatif en fonds propres se positionne « dans la vallée de la mort du financement ».

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