On met les mains à la pâte
Ambidextre vous dites ?
Partie I : on met les mains à la pâte
Repassons ensemble le film de cette affaire du e-baiser qui a valu au Maroc les honneurs du Petit journal de Canal+. Deux jeunes collégiens de Nador s’embrassent, Facebook les expose, une sombre association porte plainte, la police les arrête, le procureur les poursuit pour atteinte aux bonnes mœurs, les réactions s’enchaînent en ligne, les amoureux des baisers menacent d’inonder les places publiques, puis les deux jeunes adolescents sont relaxés sans que la poursuite soit abandonnée. De cet épisode, trois leçons me semblent nécessaires à retenir.
Dans la pensée grecque archaïque, l’intelligence se manifeste à travers une mise à l’épreuve où se livre un combat contre le réel. Elle prend une forme bien particulière, celle de la métis, à la fois multiple et polymorphe.
En commentant sur RTL les déclarations de la journée de réflexion sur l’avenir de la France en 2025 Jacques Attali a lancé deux idées précieuses à propos du plein emploi, la première est que le celui-ci pourrait être atteint en France à condition que l’on « prenne en compte, dans toutes les décisions que l’on prend aujourd’hui, leur impact sur l’emploi dans 25 ans ».
Depuis que je batifole gaiement dans le monde de la recherche en sciences de gestion, j’ai pris connaissance d’un certain nombre d’éléments dont je souhaiterais, sans prétention aucune, partager certains avec nos chers lecteurs. Plus précisément, lorsqu’un chercheur habitué aux méthodes quantitatives ambitionne de mener un projet de recherche selon une approche qualitative, certains réflexes inhérents à son passé « numérique » pourraient parfois le trahir. Voici donc trois erreurs à éviter selon moi dans la recherche qualitative en sciences de gestion.
Le philosophe allemand, Hegel, adorait lire le journal au petit déjeuner. Il disait que c’était « la prière du matin de l’homme moderne ». L’écrivain français, Marcel Proust, fait l’éloge de la lecture de livres qui nous permettent de « recevoir communication d’une autre pensée, tout en restant seul ». René Descartes assimile, pour sa part, la lecture des « bons livres » à « une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs ».
Alors que le Maroc perd 7 places dans le classement mondial publié en début de mois par le World Economic Forum, pour se placer au 77ème rang (sur 148 pays étudiés), on peut s’interroger sur la capacité des entreprises familiales du Royaume à améliorer à l’avenir ce score.
La première économie du monde, celle des USA est surendettée d’une manière durable[i], même si les statistiques concernant le chômage y sont actuellement réjouissantes. Certains analystes affirment que la moitié du recul du chômage US serait dû à une baisse du nombre de demandeurs d’emploi lesquels ont tout simplement choisi d’abandonner ce statut.
Mr grincheux, Mme autoritaire, Mr rigolo, Mme tête en l’air…Ca ne vous dit rien ? Mais si ! La collection des livres pour enfants des « Monsieur Madame » où chaque numéro met en scène des aventures humoristiques d’un personnage ? Les traits y sont exacerbés et, en tout cas moi, personnellement, je retrouve toujours en ces personnages quelqu’un que je connais ou que j’ai connu.
Si vous voulez sentir au plus près les prochaines secousses qui se préparent en sous terrain, allez au théâtre. C’est un peu ce que suggère le philosophe Alain Badiou dans son dernier livre-entretien avec Nicolas Truong, Eloge du théâtre. Il nous dit que c’est le seul lieu qui nous permet encore de regarder en face nos vérités sans devoir les subir voire en y trouvant du plaisir. L’une des vérités qui se trament de plus en plus ouvertement est le sentiment d’être quadrillés par un monde virtuel qui opère sur nous un pouvoir de séduction irrésistible.