Dépistage

Je propose dans ce log trois  pistes de  réflexion sur les politiques d’emploi  dans le monde. La première concerne  l’implication de la politique monétaire  dans le soutien du binôme croissance /emploi. Les Etats Unis en sont l’exemple et aujourd’hui le meilleur élève ; les chiffres sont là pour le confirmer : le taux de chômage est de 6.6 % actuellement  et la tendance est encore à la baisse. L’économie américaine a créé plus de 2 millions d’emplois en 2013.

Apprendre le leadership, est-ce possible?

Naviguant le long de la voie de ma carrière professionnelle, je scrute le rétroviseur et m’observe à différentes occasions à la tête d’équipes de projets ou permanentes, que celles-ci soient constituées de valeureux collègues ou de braves camarades de classe. Je me rends compte que le plus dur n’a pas été tant la maitrise des compétences techniques, communicationnelles ou relationnelles mais plutôt celle des compétences de leadership.

Méthodologie de recherche : Regard épistémologique (2)

Les chercheurs en sciences de gestion peuvent être classés en trois grandes catégories selon qu’ils défendent l’idée d’unicité, d’incommensurabilité ou de continuum.

La première catégorie exprime une volonté de fédérer la science en un paradigme unique, le positivisme. Les chercheurs de ce courant, défendent une conception particulière des méthodes de recherche en science de gestion. Tout chercheur, à leur avis, doit les adopter et adhérer de fait au paradigme positiviste. Ils soulignent qu’il s’agit de l’unique garant de l’existence d’une discipline scientifique.

Capitalisme d’Etat...et capitalisme familial (1/2)

L’Etat français vient de rentrer au capital de Peugeot, comme Barak Obama avait pris la décision il y a quelques années de se porter au secours de General Motors. Si les concepts de nationalisation ou de privatisation, ne font plus recette, il n’en demeure pas moins que les questionnements auxquels sont confrontés les dirigeants de ce monde restent.

Les chiffres et les lettres

Rta7, sebbe9, fi9… Voici quelques années déjà que la mixité des chiffres et des lettres s’est institutionnalisée dans les messages publicitaires. Certains y voient une évolution pratique de la langue, d’autres une innovation sympathique, ou un raccourci qui évite la retranscription phonétique classique. Eh bien moi j’y vois au contraire un appauvrissement de la très belle langue arabe. Vous pouvez me taxer de rétrograde ou de conservateur, j’en prends l’entière responsabilité, mais il y a des fois où j’aime que les choses restent à leur place.

Mais à quoi sert la recherche ?

En ce début d’année, et après un mois de décembre riche en évènements, j’ai envie de partager aujourd’hui ce que, selon moi, la recherche en sciences de gestion (ou en management) devrait être. Que l’on s’intéresse aux entreprises familiales, aux entrepreneurs, aux questions de genre ou aux pratiques des entreprises, nos travaux ne peuvent et ne doivent être conçus que comme faisant partie d’une science de l’action, le plus souvent collective (Hatchuel, 2012).

Méthodologie de recherche : Regard épistémologique (1)

En sciences de gestion, trois grands paradigmes sont traditionnellement distingués : le positivisme, le constructivisme et l’interprétativisme.

Le positivisme a pour projet d’expliquer la réalité en lui donnant une essence propre. Autrement dit, la réalité existerait en dehors de celui qui l’observe et possèderait une ontologie absolue.

Le constructivisme a pour projet de co-construire la réalité avec les acteurs. Cette réalité est ainsi subjective et dépendante du système observant et ne peut exister en dehors de lui.       

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